Bon, depuis quelques semaines, je publie pas mal sur le site d’i-mersion CP. Il faut dire que je prends plaisir à rédiger de courts articles pour vous… comme une forme de veille commune où j’apporte ma contribution. Alors, on peut se poser la question à savoir comment je fais pour produire autant, aussi vite. Eh non, je ne suis pas un robot, mais presque ! Voici ma formule magique à adapter chez vous !
Étape 1: Prendre des notes dans Microsoft OneNote
J’utilise OneNote pour absolument toutes mes rencontres que ce soit comme CP ou comme enseignante. Pour les ateliers auxquels je participe, si je n’anime pas, j’aime beaucoup utiliser la fonction dicter (attention à utiliser le bon micro dans vos paramètres). Pourquoi? Parce que pendant que j’écoute l’atelier, je me concentre pleinement sur les propos. Je me pose des questions, je fais des liens… et je perds parfois le fil de mes pensées. Ce n’est pas parfait, je dois parfois réactiver le bouton. J’utilise souvent OneNote sur mon ordinateur et sur mon téléphone pour prendre des captures d’écran si le support visuel n’est pas partagé à l’avance. L’avantage est de pouvoir revenir à mes notes en tout temps avec des mots-clés, et ce, même des années plus tard.
Lorsque j’anime les ateliers, je procède sensiblement de la même façon, mais avec des notes écrites et non dictées. Je demande même l’aide de mes collègues dans un bloc-notes commun. Il est même possible d’utiliser le verbatim proposé par Teams avec l’outil transcription.
Étape 2 : Synthétiser et corédiger avec ChatGPT
Quand l’atelier est terminé, j’ouvre le site de ChatGPT (j’ai un compte payant) de mon « meilleur collègue » et je formule une requête relativement simple : « Rédige une chronique pour un blogue avec un angle sur le conseil pédagogique en enseignement supérieur à partir de mes notes ». Je laisse la magie s’effectuer ! Parfois, mais pas toujours, je lui demande de rectifier certaines expressions, corriger les majuscules, adapter les propos avec des images, etc.
Je n’ai pas encore testé, mais j’espère le faire bientôt avec Copilot plutôt que ChatGPT.
Étape 3: Éditer et publier dans WordPress
Je transfère alors le tout dans WordPress, c’est-à-dire le site d’i-mersion CP. C’est ici que l’intelligence humaine vient sélectionner les fragments plus pertinents et les améliorer. Je modifie l’article selon ce qui m’a interpelé ou non lors de l’atelier; j’ajoute des sous-titres ou bien ma couleur avec des commentaires plus ciblés. Je retire les segments qui manquent de saveur – p. ex. « Dans l’univers de l’enseignement supérieur, la pandémie de COVID-19 a imposé une révolution pédagogique majeure, catalysant le passage à des modes d’enseignement à distance et hybrides » – qui équivalent pour moi à «depuis que le monde est monde»… Pour moi, c’est une manière de gagner du temps, mais surtout de dialoguer avec la machine.
When a generative artificial intelligence (AI) model is used in the drafting of a manuscript for an APA publication, the use of AI must be disclosed in the methods section and cited.
APA (2024)
Je vous encourage vivement à tester ma méthode et à la commenter. Pour le moment, je me questionne à savoir si je dois ajouter une mention de l’utilisation de l’IA générative. Selon l’APA, il faut citer l’IA… mais à la lecture de l’article de McAdoo (2024), je trouve qu’il est difficile de savoir comment le faire si l’IA a été utilisé comme aide à la rédaction.
Mes réflexions avec mes collègues me nourrissent notamment en comparant ChatGPT avec Antidote (que je ne cite pas)… Et vous, qu’en pensez-vous ?
Ce document a bénéficié de l’assistance d’Antidote, mais je n’ai pas utilisé ChatGPT (!!!) un modèle de langage développé par OpenAI, pour la génération et la révision de contenu.