Depuis l’automne 2022, une nouvelle activité s’ajoute à l’offre d’i-mersion CP. Il s’agit d’une pédagopause mensuelle, le deuxième mercredi du mois de 10h à 11h30. Chaque fois, nous discutons à bâtons rompus d’une thématique en commençant par l’amorce d’un ou d’une collègue.

Ce mois-ci, ledit mercredi tombait le 8 mars, journée internationale des femmes. J’ai donc invité Mylène Goulet, conseillère pédagogique au Cégep à distance, pour l’amorce. Elle a d’abord, dans sa vidéo, présenté ce qu’est le bienêtre numérique et le droit à la déconnexion notamment dans différentes juridictions comme en France, au Portugal ou au Canada. Lors de la pédagopause, elle a proposé une infographie pour les outils technologiques, leurs fonctionnalités, les produits et les conseils.

Elle a parlé de son expérience, notamment dans la recherche d’une « productivité parfaite » tout en conciliant travail-famille. Pour ce faire, elle a évalué les sphères de sa vie professionnelle et personnelle: quels sont les plus gros irritants? Elle a pris la décision de bloquer une heure par jour pour du temps individuel (à l’aide de Viva Insights – voir les propositions d’Amélie Guay) où, à l’aide de différents paramètres, elle ne peut pas être dérangée. Elle a également activé différents rappels pour bouger ou pour méditer.

Dans les échanges, il a été question de compartimenter de manière à choisir des moments sans distractions afin d’optimiser la productivité au travail… mais aussi de manière à profiter pleinement des moments de la vie personnelle. Pour ce faire, je retiens l’idée de dédier à une certaine fréquence (possiblement trois fois par jour) un temps pour lire les courriels et d’utiliser un endroit dédié au travail (même si ce n’est que de prendre une autre place à la table de cuisine!). Il a été suggéré de retirer plusieurs applications liées aux tâches professionnelles d’un téléphone ou autres objets personnels pour favoriser le bienêtre numérique et la déconnexion. Il faut prendre conscience du temps passé sur les réseaux sociaux (ou autres applications), par exemple, en utilisant la minuterie sur le téléphone. Dans tous les cas, un élément qui revient est de prendre le temps de paramétrer les applications ou les outils technologiques afin d’en optimiser l’utilisation.

Une partie de la discussion a porté sur un horaire de quatre jours par semaine (ou différentes variantes) afin d’alléger la charge mentale liée aux contraintes personnelles ou familiales. Une personne a attiré notre attention sur les avantages… et les désavantages d’une telle réorganisation de l’horaire de travail comme Anne-Marie Tremblay en discute dans son article. D’ailleurs, Félix m’a suggéré l’article de Régis Labeaume concernant la semaine de quatre jours publié le lendemain de la pédagopause.

Dans les prochaine jours, je souhaite explorer une application mentionnée (F.lux) qui permet d’adapter la couleur de l’écran en fonction de l’emplacement géographique et de l’heure de la journée afin d’améliorer mon bienêtre numérique. J’ai également emprunté un livre dont il a été question (Si nous sommes égaux, je suis la fée des dents d’Amélie Chateauneuf) concernant la charge mentale afin de m’outiller sur les stratégies de déconnexion.

Je termine avec les cinq conseils de Mylène:

  1. Évaluer les besoins, notamment quant à l’utilisation des technologies;
  2. Prioriser, c’est-à-dire faire des choix pour assurer sa concentration, son organisation et sa relaxation;
  3. Organiser son horaire (ratio de 80% pour les tâches et 20% pour le temps individuel), ses pauses, son espace physique et technologique;
  4. Communiquer, par exemple, en rappelant son mandat, ses limites ou son horaire;
  5. Focaliser son énergie autour des besoins identifiés.